19 novembre 2014
Karima
Karima…
Je marchais sur ses traces,
Mes pas épousaient les siens,
Ils parcouraient
indécis mais fermes,
Distance que séparait
cauchemar et effroi
De nos rêves si lointains…
Après elle, nulle-place
Où le vide n’arbore
son drapeau olympien.
Elle s’écoulait sous mon épiderme,
Elle se confondait en moi,
Quand mon reflet
se perdait au loin…
Karima…
Après elle,
plus que regrets en amas,
Multitudes de choses en suspend,
Foyer se brisant non sans fracas,
Libérant de leur urne
La désillusion.
Je marchais longtemps
en disciple,
Jusqu’à ce que ses pas
ne mènent plus
Qu’au tombeau
où s’est éteinte sa voix
Laissant derrière elle,
Diffuse ombrelle,
Où se réfugient les miens
Ecrasés par le deuil…
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