Famille, je vous...

... Hais , disait André Gide.
Les liens du sang, c'est si sacré... Sacré, au point que ça fait parfois notre malheur; on étouffe au sein des siens parfois, ils font qu'on soit opprimés psychologiquement, à tel point que ça nous pèse tant de fois, on les adore, mais on les déteste, on les chérit, mais on veut les fuire... on n'est pas complétement blanc, on est lumière et boue, ils peuvent nous le repprocher, ils veulent de nous une version "irrépprochable", ils nous aime presque avec "pitié" , d'une pitié inhumaine...
Alors on subit, et on leur fait subir aussi, eh oui, nous ne sommes pas blancs rappelez-vous...

Vous, mon sang, je vous aime d'un amour supplice, je vous aime d'une haine féroce, parce que je suis humaine, je ne vous aurais pas aimé que je vous aurais ign oré d'une indifference presque animale...
Les liens de sang sont indémélables, s'embrouillent, nous plongent dans un gouffre où tout est obscure et au même temps impénétrable...
Vous, mon sang, je vous aime que je m'en veux de vous haîre...Ne voyez pas en moi une fille indigne, juste une femme qui ne peut suivre la file, parce que esseulée...
Vous mon sang, je n'arrive plus à dénouer ces liens qui me serrent le cou, vous m'aimez d'un amour inassouvi, avide, et vengeur, vopus me serrez contre votre sein dans une possession haineuse, douloureuse que mon âme étouffe et fuie passive, déjà lointaine...