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Traumacoma
14 mars 2011

Sans début ni fin

...Un miroir trainait à coté, elle s'en saisit et se regarda. Elle avait beau le tourner et le retourner, il lui renvoyait le même reflet vieilli... Les larmes invisibles de la veille avait creusé des sillons autours des yeux, et de sa bouche amère. Ses...
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1 août 2010

Je ne suis pas une blanche colombe

Regarde moi, c'est moi que tu vois... Mes mains sont sales, mes gestes parfois, et mes pensées tout comme mes actes... Tout transpire en moi le pêché, la culpabilité mais aussi le repentir. Regarde moi, me désireras-tu encore si tu me vois en loques déchirée...
1 juillet 2010

J'en suis revenue

Un jour que je fouaillais dans mes petits papiers, j'avais trouvé ceci: "Tu me hantes, regarde moi, a chaque fois que je t'aime, je m'éloigne de moi. Infidèle; pantin maladroit, de ne pouvoir t'aimer qu'avec haine...". Comme si la boucle était bouclée,...
12 février 2011

Histoire sans début ni fin

… « Je suis innocente », murmurait-elle d’une voix inaudible. Ses lèvres desséchées remuèrent faiblement : « je suis innocente, je vous dis » … Ces quelques mots remontaient de loin, du fond d’un cœur agité, et bousculèrent le silence de la petite cellule...
1 septembre 2009

Désaimer

Dénouer les fils un par un, détacher ce qui nous lie, ; coupure nette, d'un geste décidé afin que se noie ce qui vit en nous... Se désaimer, à la limite de l'indifférence que se reposent nos coeur de leur longue cavalcade... Déteste-moi, je ne t'envoudrais...
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29 février 2012

Coma

Ta blessure a pris vie, et quand mon corps s'endort d'un sommeil comateux, tu viens y lécher les quelques perles de sang que je tolère plus que l'absence. Infâme, oui je le suis, je me débats dans ma salissure, et aucun son ne franchit mes lèvres pourpres...
20 décembre 2014

Hommage

Tu imprègnes ton âme d’un visage, Et serres des matins contre ton sein, Chérissant un parfum, Tu immortalises chaque sourire éphémère. Empruntant quelques mots à Molière, Tu construis un fou radeau, Ils abriteront tes pensées en furies, Quelques soupirs...
9 juin 2009

Famille, je vous...

... Hais , disait André Gide. Les liens du sang, c'est si sacré... Sacré, au point que ça fait parfois notre malheur; on étouffe au sein des siens parfois, ils font qu'on soit opprimés psychologiquement, à tel point que ça nous pèse tant de fois, on les...
1 mars 2008

Les insoumises

Ces femmes brimées ; au Moi mutilé ; je les ai écoutées. Toutes écoutées. Derrière un mur de conventions austères. Elles murmurent, ce qui gronde au fond d'elles. Mots saccadés. Voix noyées par les tabous. J’étais là, j’ai recueilli toutes leurs plaintes....
1 mars 2012

Immersion

.. L'obscurité avait déjà englouti le ciel, et l'eau avait déjà entamé ses pied, avalant ses genoux, lorsqu'elle se rendit compte qu'il était trop tard pour aller de l'avant, ou même rebrousser chemin. Elle s'appuya sur un tronc d'arbre qui céda, mais...
10 février 2009

Je n'ai rien à dire

J'arrête d'exposer cette plaie béante, monstrueuse. On s'y perd défaillant. J'arrête de m'exposer dans cette vulnérabilité exacerbée, exécrable. J'arrête de rabattre les oreilles du silence, et mourra sur mes lèvres le râle, le dernier; celui qui m'aurait...
1 août 2010

Le téléphone ne sonne plus

Un jour, quelqu'un avait écrit: "Jamais. Jamais le téléphone ne sonne quand je le voudrais, jamais il ne sonne quand j'en ai besoin. Pourquoi n'appelez vous jamais? Pourquoi ne sentez vous jamais quand je vais mal? Quand mon "poitrail" est déchiré par...
8 mai 2012

Russian roulette.

Ce soir, j'aurai ta peau", me disait terrible voix. La mienne. Elle s'éleva au milieu du marasme quotidien. Les pires scénarios affluent à ma tête. Je suis ma propre ennemie, je ne me laisse aucun répit. J'avoue que le pire me rassure quelque part, une...
26 février 2013

La fille qui rêvait d'être catin.

Atlanta, 1852. Seule encore une fois face un traquenard. Tante Lucy s’est encore mise en tête de me caser avec un homme de lignée aristocratique, et pas des moindres : John Tarmeston. La famille Tarmeston possédait des terres qui s’étendaient à perte...
7 février 2012

Mon enfer

Mon enfer. Je regardais devant moi, et mon enfer était là, face à moi. Il avait un regard où luisait une sensibilité azure. Mon enfer avait des cheveux châtains clairs, des traits fins et réguliers où on sentait pourtant le poids de toute une vie. Mon...
3 février 2015

Balivernes

J'aimerais pouvoir t'écrire le Vide... Ce vide. Celui que tu laisses sur ton sillage, mais les mots justes me boudent. J'aimerais pouvoir te dessiner l'absence, celle qui a pris ancrage dans ma vie. L'hiver de tes mots, me collent à la peau, et le remord...
13 juin 2014

Mourrant célebré

Face à ton corps allongé, recouvert d’un drap, tremblotant, j’ai joui. J’ai imaginé ta nudité, cela m’a laissée de marbre. Néanmoins … J’ai joui, Quand je t’ai vu vulnérable, et les traits maladifs. Tu étais tellement grotesque, tellement humain, tellement...
3 juillet 2009

Brise moi quand l'autre me perd

Je suis deux fois coupable nullement victime; Enlace-moi d'une étreinte possessive, fiévreuse, que je n'y pense plus... Que tes caresses me broient le corps afin qu'il souffre suivant les lignes de mon cœur, lignes de feu où s'inscrit juste un nom......
18 avril 2012

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On n'est malheureux que quand on se berce d'illusions.
17 décembre 2011

Balafre.

...Je griffonne sur mes papiers ça et là, des mots las, désarticulés, sur mes bouts de chiffons, usés, Ils s'animent comme des serpents, et mon désarroi s'étale monstrueux et horrible que rien le comble plus...
18 novembre 2011

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J'allais au devant de l'indifférence, j'allais au devant du vice et du plaisir, et c'est l'amour qui vint au devant de moi. Le temps que je me retourne, et le reflet s'éloignait déjà dans la nuit, emportant avec lui, réalité et illusion...
12 juillet 2012

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Les gens me posent la même question: "comment arrives-tu à dormir la nuit? Comment fais-tu pour y arriver? ". J'en sais rien. Mais il m'arrive d'avoir le vertige quand je regarde derrière moi.
13 septembre 2012

Quelques vers qui me rongent...

J'ai la gorge nouée, Par tout ce que tu m'inspires, J'ai la langue brulée, éléctrifiée, Par l'amertume des mots Que tu laisses en suspend... Et sommeille dans mon coeur Cet organe traitre, Un amas amorphe et glacé Fait de courage et de désillusion...
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